N’oubliez pas que la douleur est le signal d’alarme de votre cerveau. Lorsque vous faites cet exercice en pleine conscience, vous montrez à votre cerveau que la douleur n’est pas dangereuse pour vous, que vous êtes en sécurité et que vous contrôlez la situation.
En examinant simplement les sensations douloureuses sans émotion, votre cerveau apprend que la douleur ou l’inconfort n’est pas à craindre.
L’objectif de l’exercice est d’apprendre à votre cerveau qu’il est en sécurité et sans danger, mais que vous ne vous souciez pas de savoir si la douleur change ou s’améliore.
Si vous ressentez une douleur ou d’autres pensées négatives, prenez deux minutes :
- Considérez la douleur avec intérêt, peut-être même avec un peu de curiosité, mais sans réaction émotionnelle. Presque comme un randonneur qui a atteint le sommet d’une crête et qui regarde le paysage de l’autre côté avec intérêt.
Observez comment la douleur se déplace ou change de qualité, mais faites-le sans émotion. - Acceptez qu’elle se produise en ce moment même, mais prenez conscience que cette pensée ou cette sensation corporelle est temporaire et provoquée par le cerveau. Dites-vous : « Ce n’est qu’une pensée, une sensation ou le fonctionnement des neurones ».
- Rappelez-vous qu’il ne s’agit que de sensations qui ne sont en aucune façon menaçantes pour vous. Elles ne sont pas dangereuses et ne peuvent pas vous faire de mal.
- Dites-vous : « Je n’ai rien à faire contre cela pour le moment, car ce n’est pas nuisible et cela passera ».
- Dites-vous : « Je vais bien. Je vais me rétablir. Tout va bien avec mon plancher pelvien car je suis en bonne santé. Ou dites-vous : « Je suis en sécurité et aucun danger ne provient de ces impulsions nerveuses. Je suis en sécurité. Je ne suis pas en danger ».